Le Paturin annuel est considéré comme un mal "parfois nécessaire" en sols sportif ou sur golf. On peut décider de vivre avec comme on peut essayer de le combattre. La connaissance de cette plante permet de lutter contre son implantation et aussi de réduire ses effets néfastes sur ces zones gazonnées.
Le Pâturin annuel est considéré comme «l’ennemi n°1» des gazons de terrains de sports. Les raisons sont assez simples :
Ces plantes ont un système racinaire très superficiel et donc résistent mal au manque d’eau et à l’arrachement.
Elles ont tendance à fleurir presque toute l’année en dehors des périodes de forte gelée, la coloration des fleurs est claire et le gazon a donc toujours un aspect jaunâtre très clair.
Ces plantes sont très sensibles à certaines maladies comme le pythium qu’elles ont ensuite tendance à passer à d’autres espèces comme le pâturin des prés ou les Ray Grass Anglais.
Enfin, cette espèce a une période végétative très longue qui fait qu’elle a tendance à prendre le dessus sur les autres graminées.
Qu’est-ce qui favorise le Pâturin annuel ?
Tout d’abord, les arrosages trop fréquents et en trop faibles quantités. En effet, faire «biberonner» son gazon c’est humecter le sol en surface et donc favoriser les espèces qui prospèrent avec les racines ces horizons superficiels (Pâturin annuel, Poa supina, PSD, ...).
De plus, l’utilisation de formes azotées à diffusion rapide à certaines périodes de l’année, favorisent l’installation et le développement de ce pâturin. (Ex. : sulfate d’ammoniaque au printemps).
C’est toujours le P. annuel qui démarre le premier et donc c’est lui qui profite tout d'abord de ces apports d’azote.
Certaines formes d’azote dites «à libération lente» semblent aussi plus favoriser que d’autres le développement du P.annuel. (Formes condensées d'urée qui se libère rapidement au printemps et à l'automne).
Afin d’éviter de favoriser l’implantation de cette espèce, on veillera aussi à ne pas apporter trop de phosphore en surface lors de la fertilisation, le pâturin étant assez «gourmand» de cet élément, le
fait de ne pas trop lui en apporter va plutôt jouer en sa défaveur par rapport à des espèces moins gourmandes en Phosphore comme les RGA.
Les opérations mécaniques (défeutrage) notamment vont aussi permettre d’éviter sa trop rapide implantation.
Il est aussi indispensable de réduire les fréquences d’arrosage, un Ray Grass Anglais en été va mieux supporter la sécheresse car son métabolisme «tourne au ralentit», alors que celui du Poa annua est en plein croissance. (Attention, le Pâturin des prés, aussi utilisé sur terrains de sports, demande en été à être bien arrosé...).
Une des façons de réduire de façon importante le paturin annuel, est de supprimer l’arrosage lors
de la période de coupure estivale pendant 3-4 semaines. Alors le RGA va entrer en dormance,
mais le pâturin va se mettre à fleurs. Il suffit au bout de 3 à 4 semaine de faire une tonte à blanc avant que le pâturin ne soit à graines, d’évacuer et de regarnir. Reprendre un arrosage le moins fragmenté possible ce qui va permettre la recolonnisation par l’espèce que l’on veut conserver.
On remarque à proximité des aires arrosées que l’on ne trouve en général pas de pâturin annuel.
Les raisons principales en sont que la fertilisation est des plus légère et que l’eau apportée par la
pluie, ne permet pas le développement de cette graminée indésirable.
English :
The Annual bluegrass (Annual Meadow grass) is considered "enemy No. 1" turf sports fields. Reasons are quite simples:
These plants have a very shallow root system and therefore have poor resistance to water shortage and tear.
They tend to bloom almost all year apart from periods of heavy frost, the coloring of flowers is clear and the grass was always a yellowish clear.
These plants are very susceptible to certain diseases such as pythium they then tend to switch to other species such as Kentucky bluegrass or perennial ryegrass.
Finally, this species has a very long vegetative period that makes it tends to take precedence over other species.
What promotes the Annual Bluegrass?
First, the overwatering and too small amounts. Indeed, to "booze" the lawn is wet the soil surface and thus favor species that thrive with the roots of these surface horizons (Annual Bluegrass, Poa supination, PSD, ...).
Furthermore, the use of nitrogen forms in rapid diffusion at certain times of the year, promoting the installation and development of bluegrass. (Ex: ammonium sulphate in spring).
It is always the P. the first year that starts and then it was he who first takes advantage of these nitrogen inputs.
Some forms of nitrogen called "slow release" also seem to favor more than others P.annuel development. (Condensed forms of urea which quickly releases the spring and fall).
In order to avoid favoring the establishment of this species, we also ensure not to bring too much phosphorus on the surface during fertilization, bluegrass is rather "greedy" of this element, the Failure to bring him too will rather play against him in relation to species that consume less phosphorus as the Ray Grass.
Mechanical operations (dethatching) in particular will also prevent its too rapid implementation.
It is also essential to reduce the frequency of watering, a Ray Grass was getting better withstand drought because its metabolism "slow turns", whereas that of Poa annua is in full growth. (Warning, the Kentucky bluegrass, also used on sports fields, demand was to be watered ...).
One way to significantly reduce the annual bluegrass, is to eliminate watering during cut-off period of the summer for 3-4 weeks. Then the RGA will go dormant,but Kentucky will begin to flower. Just after 3 to 4 weeks to make a blank before mowing bluegrass seed is to evacuate and replenish. Resume watering the less fragmented as possible which will allow the recolonnisation by the species you want to keep.
Note near the areas watered as we find in general no annual bluegrass.
The main reasons are that fertilization is very slight and that the water provided by the rain does not allow the development of this grass.